Journée
La pauvreté n'est pas qu'une histoire d'argent
à la Villa Maguelone, Montpellier
Samedi 21 mars 2026 (9h30-17h)
- Michel FARIN, jésuite et réalisateur, a travaillé pour l’émission « Le Jour du Seigneur ».
- Pascale VIDAL, psychologue et psychanalyste, membre de l’Association Internationale d’Études Médico-Psychologiques et Religieuses (AIEMPR Paris et Barcelone) et de l’association Psychanalyse et Anthropologie.
« Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » (Mc 10,23)
Souvent nous pensons que Jésus parle d’argent dans cette exclamation. Mais suffit-il d’être pauvre financièrement pour être disciple ? Le Christ ne nous parlerait-il pas d’une autre « pauvreté », celle qui nous rend disponible à la parole du Père ?
A travers un film et un apport psychanalytique nous poursuivrons cette recherche du sens des vœux dits « religieux » pour chacun et chacune d’entre nous
Apports des intervenants : débat autour d'un film ; travail en groupe sur un texte de Denis Vasse sj.
Participation aux frais : 20€ à 30€
(Chèque à l’ordre du Pôle ignatien)
Repas de midi tiré du sac
Inscriptions :
week end
"Corps et Parole, un lien originaire"
WE à la villa Maguelone, Montpellier
Samedi samedi 14 février - Dimanche 15 février 2026 (9h-18h)

Avec Jacky Bodelin, psychanalyste
Prendre soin de l’autre, servir, être tourné vers l’autre, quoi de plus beau ! N’est-ce pas notre vocation première, celle à quoi nous sommes tous appelés. L’accélération des progrès techniques, l’arrivée aujourd’hui dans les services de soins de l’intelligence artificielle ne conduisent-elles pas à objectiver notre corps en en faisant un pur objet de science. En clivant les mots (qui deviennent pur discours) et le corps (qui devient pur fonctionnement) ; nous oublions que notre corps est dès l’origine « corps parlant ». N’est-ce pas ce à quoi nous sommes confrontés dans notre quotidien : perpétuelle oscillation entre la façon de traquer les mots, de les surveiller : « tu n’as pas le droit de dire ça ! » et la machine de plus en plus précise d’un corps et d’une vie qui « devraient impérativement fonctionner », emprisonnés dans des évaluations sans fin. Et ce, jusqu’à faire disparaître définitivement ce qui est sensé ne plus fonctionner. Sans l’ouverture de la parole, le sujet est piégé par le dédoublement. Nous sommes alors conduits au mécanisme pervers d’un glissement perpétuel et mortifère entre discours et corps, tantôt dans un sens tantôt dans l’autre. Dérision de la parole et/ou exactitude obsessionnelle, diagnostics anonymes et chiffrés d’un corps qui devient alors un ensemble d’appareils, de cellules ou de gènes.
Là où Freud avait ouvert un chemin en reconnaissant la vie dans nos dysfonctionnements : symptômes, lapsus, actes manqués, rêves… la psychanalyse s’est de plus en plus éloignée de cette lecture de notre humanité pour se perdre dans la réparation des fonctionnements psychiques. Une certaine spiritualité a trop souvent conduit à mettre le corps de côté et, même pire à en faire l’obstacle majeur de la rencontre avec Dieu. L’urgence est de retrouver l’unité originelle – il faudrait même dire originaire – corps et âme qui nous fonde.
Nous partirons de la vision d’un film qui, au-delà du décalage des époques et des différences de culture, nous amènera à nous interroger sur notre vocation de oignant. Nous poursuivrons notre cheminement par la lecture d’un texte de Denis Vasse.
Ces journées ne sont pas réservées à un public spécialisé mais à toute personne qui se sent
concernée par le fait de « prendre soin » de l’autre et de soi-même.
Participation aux frais : de 40€ à 60€
(Chèque à l’ordre du Pôle ignatien)
Repas de midi tirés du sac